Mission
«Ce lieu mythique du 11e arrondissement parisien est, depuis 1983, un laboratoire en ébullition des formes les plus innovantes, notamment en danse contemporaine. Cela grâce au flair insensé de Marie-Thérèse Allier, qui parvint à transformer cette ancienne imprimerie en lieu de travail et de recherche. Défricheuse hors pair, elle a programmé, parfois avant tout le monde, des chorégraphes comme Alain Buffard, Xavier Le Roy, Régine Chopinot, Christian Rizzo, Rachid Ouramdane, Claudia Triozzi…»
Muriel Steinmetz,
L’Humanité – 9.10.2023
«Un lieu de folie comme il n’y en a pas deux, entre école, laboratoire, terrain de jeu, lanceur de tendances (…) la liste des chorégraphes inconnus hier qui comptent aujourd’hui et sont passés par la Ménagerie donne le tournis.»
Rosita Boisseau,
Le Monde – 23.09.2023
«On y vient sans savoir jamais précisément ce qu’on va y trouver, pour le frisson chaque fois renouvelé de la découverte sans filet : à la Ménagerie de verre, l’horizon artistique tend vers l’infini. Implantée dans une petite rue discrète du 11e arrondissement de Paris, à l’écart du turbulent quartier Oberkampf, et aménagée sur le site d’une ancienne imprimerie, cette structure à nulle autre pareille en France a ouvert ses portes en 1983. Indissociable de sa fondatrice, Marie-Thérèse Allier, personnalité haute en couleur, ce lieu a pour vocation première de soutenir la recherche chorégraphique, avec une ouverture franche à d’autres formes d’expression – théâtre contemporain, poésie sonore, musique, arts plastiques… – et un engagement pour l’hybridation libre.
Accueillant des compagnies en résidence (environ 150 par an), proposant des cours de danse aux professionnels, montrant des pièces hors normes, opérant au cœur du temps présent, il s’est vite affirmé comme une indispensable place forte du spectacle vivant – appellation qui prend ici toute sa dimension. D’un style architectural épuré, la Ménagerie de verre abrite cinq studios de répétition (qui peuvent se muer en lieux de représentation ou d’exposition), des bureaux, un café-restaurant et un espace de jeu, baptisé « off », qui a beaucoup fait pour sa réputation. Bas de plafond et brut de caractère, tout en béton, l’endroit évoque davantage un parking souterrain qu’une salle de spectacle : un écrin idéal, à la jauge adaptée, pour les tentatives scéniques les moins formatées.»
Jérôme Provençal,
Politis – 7.12.2023
Ancienne imprimerie datant de la fin du 19e siècle réhabilitée en 1983 par l’architecte Pierre-Louis Faloci (grand prix d’architecture 2018), la Ménagerie de verre s’est inscrite dans le paysage culturel international comme un lieu atypique de création artistique contemporaine, ambitieuse et exigeante.
Sa fondatrice, Marie-Thérèse Allier, a mis le lieu au service des artistes pour leur donner les moyens et les espaces de développer les propositions marquantes de la scène artistique de leur époque.
Les chorégraphes et les artistes de toutes disciplines ont trouvé à la Ménagerie de verre les ressources artistiques et pédagogiques essentielles à leur écriture scénique. Lieu plus que précieux pour les danseurs, il l’est aussi devenu pour les metteurs en scène, les écrivains, les musiciens, les plasticiens, cultivant la transversalité des projets, le dialogue interdisciplinaire.
Sa liberté et son indépendance lui ont permis d’être à l’écoute de toutes les émergences, attirant l’attention et le respect d’une scène internationale engagée. Le lieu irrigue ainsi par la singularité de ses choix un réseau européen d’artistes producteurs de formes et de sens qui alimentent, en retour, la communauté artistique française, par leur présence à la Ménagerie, véritable lieu de rencontre des courants artistiques de notre époque.
«Je sentais la nécessité d’offrir aux artistes de cette génération ce que je n’avais pas eu moi-même. C’est cette idée qui a motivé mon combat pour créer cette ménagerie, pour créer un laboratoire où les artistes pourraient, tout au long de la journée, s’installer et créer. Il s’agissait de leur ouvrir les portes d’une maison, de façonner un espace propice aux croisements, aux rencontres, aux échanges… Ici, c’est l’espace du travail quotidien, dans lequel ils se passent le relai autour d’une certaine idée de l’art : celle du questionnement permanent des corps, au sein d’un lieu qui est resté au fil du temps une fabrique de pratiques singulières. Une maison qui est à la fois celle des artistes et celle d’un rêve, que j’ai eu il y a plus de 30 ans et qui me hante toujours : l’idée d’un lieu à la fois physique et mental prônant la création, et son indispensable irrévérence.»
Marie-Thérèse Allier,
directrice de la Ménagerie de Verre de 1983 à 2022
Depuis 2023 la Ménagerie de verre est dirigée par Philippe Quesne, directeur artistique, et Christophe Susset, directeur exécutif. Le lieu s’articule aujourd'hui autour de trois axes principaux : la production, la diffusion et la transmission. La Ménagerie est en effet reconnue par les milieux culturels et artistiques pour les artistes qu’elle a su promouvoir, les auteurs qu’elle a su découvrir, les créateurs de mode et d’image qu’elle a su accueillir et les très nombreux artistes qu’elle a formés. Avant tout lieu de travail, la Ménagerie s’impose comme un espace de rencontres, entre les artistes en création, entre les pédagogues et leurs élèves, et entre les œuvres et leur public. Par la transversalité́ de son projet artistique, la Ménagerie de verre encourage une mixité des formes artistiques et un échange constant entre les créateurs contemporains. Sa liberté́ et son indépendance lui ont permis d’être à l’écoute de toutes les émergences, et d’affirmer une ligne artistique très identifiée. Elle se positionne comme un lieu de prise de risques où se révèle la force de courants artistiques naissants.
C’est cet ADN que la nouvelle direction souhaite voir perdurer, c’est cette identité qu'elle souhaite préserver et renforcer : renouveler l’identité du lieu et ses publics tout en en conservant la force historique et le caractère unique.
La structure est soutenue en fonctionnement par la Drac Île-de-France, la région Île-de-France et la ville de Paris. Les partenariats se multiplient : avec le Festival d’Automne à Paris, le festival Actoral, le Centre Wallonie-Bruxelles, le Centre culturel suisse, le Centre Pompidou, le Cnap Centre national des arts plastiques, le festival danse dense, Mondes nouveaux… De nouveaux partenaires financiers accompagnent désormais la Ménagerie comme Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
Le lieu
Lieu d’exception de plus de 1500 m² au cœur de Paris, la Ménagerie de verre est le résultat d’un défi architectural qui consista à transformer une ancienne imprimerie datant de la fin du 19e siècle, abandonnée durant plusieurs années, en un lieu de travail des plus confortables, destiné à accueillir les créateurs contemporains et les événements dans les meilleurs conditions.
Sa réhabilitation en 1983 par l'architecte Pierre-Louis Faloci a rapidement donné à la Ménagerie de verre une place tout à fait à part dans le paysage de la création contemporaine à Paris. Entre Bastille et République, elle se situe dans un quartier culturel de premier plan et propose dans une même structure plusieurs espaces de travail (5 studios de danse dont un équipé d'un gradin : Wigman, Balanchine, Duncan, Diaghilev et Cocteau) et un espace scénique équipé d'un gradin (la salle OFF).
Traités en larges volumes clairs, baignés de lumière naturelle, sous des verrières zénithales entièrement rénovées, ses espaces ont été imaginés et aménagés pour répondre, au plus haut niveau, aux besoins réels des artistes et créateurs contemporains, en mettant à leur disposition un lieu d’une qualité esthétique et fonctionnelle unique à Paris.
L’aménagement de l’espace a été repensé par la designeuse Matali Crasset, mondialement reconnue pour sa collaboration avec des univers éclectiques allant de l’artisanat à la musique électronique, de l’industrie textile au commerce équitable. Elle a conçu l'aménagement et le mobilier de l'espace d'accueil, du bar-restaurant, des espaces de circulation mais aussi des vestiaires ou des bureaux.
La Ménagerie de verre offre de vastes espaces de rencontre et de travail:
- → la salle OFF, un espace scénique vaste et brut avec gradin, de 300 m²
- → l'espace public avec bar-restaurant de 180 m²
- → 2 grands studios sous verrière de 260 m² avec gradin (Studio Wigman) et 200 m² (Studio Balanchine)
- → 3 studios de répétition (Studio Cocteau 100 m², Studio Diaghilev 90 m², studio Duncan 70 m²)
L’équipe
Directeur artistique:
Philippe Quesne
Directeur exécutif:
Christophe Susset
Administratrice et responsable de production:
Alice Couzelas
Chargé de communication:
Pierre-Antoine Boittin
Chargé d’accueil et de billetterie, coordination des StudioLabs:
Julián Sorter
Chargé de production:
Adrien Chupin
Chargée d'administration et de production:
Léonie Baudry
Et l’équipe des régisseurs, agents d’accueil et agents de sécurité
Collaborateurs
Service de presse:
Myra
Rémi Fort, Lucie Martin, Célestine André-Dominé
+33 (0)1.40.33.79.13
myra@myra.fr
Identité visuelle, design:
Catalogue Général
Développement & code:
WA75
Les partenaires
La Ménagerie de verre est subventionnée par:
la Drac Île-de-France
la ville de Paris
la région Île-de-France
RÉVERBÉRATIONS — ÉTUDE 8, Hope Hunt and the Ascension into Lazarus, Pour rien mais dans le bon sens et le film Grace sont présentés avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
MOTHERS & DAUGHTERS et Pour rien mais dans le bon sens sont présentés dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
Zizi Zozio et Untitled (Nostalgia, Act 3) sont présentés avec le Centre culturel suisse. On tour
Where the Fuck Am I? est présenté avec Danse Dense #lefestival, avec le soutien du Centre Wallonie Bruxelles à Paris. Chaos Ballad est présenté avec Danse Dense #lefestival
Zoé Lakhnati, artiste associée à la Ménagerie de verre est lauréate 2024 du Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE) financé par la région Île-de-France.
Partenaires presse:
Libération, AOC
Édition
Ouvrage disponible à la vente "Ménagerie de verre, nouvelles pratiques du corps scénique" Cet ouvrage retrace les vingt premières années de la Ménagerie de verre, déterminantes dans l’histoire de la danse et des arts vivants. À partir de ce lieu emblématique, Patricia Brignone pointe les enjeux de la scène chorégraphique actuelle, délibérément tournée vers de nouveaux médiums et outils, et frayant avec les arts plastiques, la performance, la poésie, le cinéma, la musique... En contrepoint de cette analyse, la voix de Marie-Thérèse Allier qui a fondé et dirigé la Ménagerie de verre de 1983 à 2022, et les paroles des chorégraphes, danseurs, artistes, témoignent de la richesse de cette aventure artistique contemporaine.Patricia Brignone est critique d’art et enseigne à l’école supérieure des beaux-arts de Grenoble. Ses préoccupations esthétiques, liées en particulier aux relations entretenues par les arts plastiques et la danse, l’ont amenée à s’interroger sur le champ spécifique des nouvelles pratiques apparues sur scène ces dernières années.
Rapport d’activité
La Ménagerie de verre publie chaque année un rapport d'activité qui retrace l'année écoulée et rend compte de l’activité, de l’organisation et du fonctionnement de la structure.